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MON DIEU

Mon Dieu,Tu me sondes et Tu me connais;

Tu sais quand je m'assieds et quand je me lève;

tu perces mes pensées;

tous mes sentiers Te sont familiers.

La parole n'est pas encore dans ma bouche

que déjà Toi, Mon Dieu, Tu la connais.

Tu es là, derrière moi et devant moi

et Tu as posé sur moi ta main.

Où irai-je loin de ton esprit ?

Où pourrai-je fuir ta face?

Qu'aux cieux , je m'élève, Tu es là.

Qu'au Shéol, je me couche, Te voici.

Si je prends les ailes de l'aurore,

si je m'en vais aux confins de la mer,

là aussi ta main me conduit,

ta droite me saisit.

Car c'est Toi qui as formé mes reins,

Toi qui m'as tissé dans le ventre de ma mère.

Je Te rends grâce pour tant de prodiges:

merveille que je suis, merveille que tes oeuvres.

Tu connaissais mon âme à sa juste valeur

aucun de mes os ne T'était inconnu,

quand j'étais façonné dans le secret,

tissé dans les profondeurs de la terre.

Toutes mes actions, tes yeux les voyaient

toutes elles étaient dans ton livre.

Mes jours y étaient inscrits,

avant même d'exister.

Qu'elles sont insondables, ô Dieu, tes pensées,

qu'elles sont innombrables,

plus nombreuses que les grains de sable.

Si je finis de les compter, il me reste encore Toi!

PSAUME 138